Impressions : Amnesia a machine for pigs

Un nouveau jeu Amnesia, voila un évènement que j’attendais avec beaucoup d’impatience. Relativement peu de temps après sa sortie, et un achat sur le humble store plus tard, me voila en possession du nouvel opus du jeu à frissons, édité par les auteurs du premier mais réalisé par un autre studio.

Forcément en se basant sur ce postulat c’est avec des pincette qu’on commence le jeu, en se demandant s’il fera honneur au précédent.

Le démarrage est plutôt prenant, avec une partie où l’on découvre un manoir. L’ambiance se met en place petit à petit, à l’aide de notes trouvées par ci par la dans le manoir où l’aventure commence. Quelques jumps scare à base de voix d’enfants et de créatures étranges ajoutent une couche par dessus l’enrobage, mais , peut être que c’est du au fait d’avoir joué au premier, je me sens étonnamment moins oppressé par ce manoir pourtant bien réussi.

L’ambiance est là… mais l’impression particulièrement oppressante du premier n’y est plus. Certes le jeu est super, l’ambiance réussie, mais il prend moins aux tripes, et c’est avec un peu de déception que je n’avais pas peur de ce que j’allais rencontrer à chaque détour de couloir.

Un peu trop streamliné on pourrait dire. Certes enfin on peu dire adieu à la quête incessante d’huile de lampe (et c’est une très bonne chose), mais l’absence de gestion de vie ou de la santé mentale a participé à enlever tout sentiment de fuite en avant perpetuelle, surtout quand les monstres, finalement, ne font plus peur à croiser.

Problème de timing ? Pourtant les conditions étaient réunies comme pour le premier, jeu dans le noir et avec casque pour immersion complète, et volonté d’immersion.

J’ai au final apprécié le jeu mais passé le sentiment de découverte que j’ai ressenti lors du premier, c’est avec un peu moins de peur au ventre que j’ai dévoré ce second volet. J’ai pu certes replonger avec plaisir un l’univers totalement ahurissant et réussi, mais il m’a manqué une petite part de frayeur dans ce monde où finalement, les monstres ne font plus peur …